Croisière sur le Rhin

Croisière sur le Rhin

CROISIÈRE sur le RHIN

Voyage de l’Association du 7 au 13 septembre 2013

Bien évidemment, une croisière sur le Rhin ça commence en train, Gare de l’Est à Paris.
Il faut
1- que les 19 participants se regroupent,
2- qu’ils s’installent dans le train.
Comme il s’agit de ne pas tomber dans la routine, il a fallu corser ces deux premières étapes.
Ce sont d’abord Jean-Jacques et Mariche qui rejoignent le groupe in-extremis, histoire de se faire désirer.
Puis, ensuite, s’installer dans le train. Ce sont les petits nouveaux, Chantal et Thierry, qui s’y collent.
Vu que le système de réservation des places à la SNCF a été imaginé par des polytechniciens, les 19 sièges réservés ne sont pas regroupés. Négociations avec les passagers « intercalaires », déplacements des valises et des sacs-à-dos.

Le groupe à peine reconstitué dans le train, c’est déjà Strasbourg. Quelques taxis transbahuteront nos 19 aventuriers jusqu’à notre bateau sur lequel nous embarquons en fin d’après-midi.

Notre bateau
Notre bateau

Le bateau est long (110 m), mais relativement étroit (10 m), ceci en raison des passages dans les écluses.
Nous sommes au total 147 passagers et 27 membres de l’équipage. Notre groupe de 19 a rapidement fait figure d’une bande de jeunes galopins au milieu des autres passagers à l’âge vénérable.

Pour nous remettre de nos émotions du voyage et de l’embarquement, notre capitaine nous propose un cocktail de bienvenue.
Alors que nous découvrons une sorte de vin mousseux au sirop, le capitaine nous apprend que les éclusiers allemands sont en grève. L’insoupçonnable existe donc !!
La conséquence est que, à l’exception du Rhin, voie d’eau internationale qui doit donc être navigable tous les jours de l’année, les autres voies d’eau sont bloquées. Pour nous, les remontées du Main et de la Moselle ne seront pas possibles.

Pour reprendre le moral, nous nous attaquons à la salle à manger. La cuisine est très bonne, les vins de qualité et ce sera comme cela pour toute la croisière. Çà va déjà mieux.

A l’issue du dîner, nous nous transbordons sur un bateau-mouche pour faire une découverte nocturne de Strasbourg par voie fluviale.

La balade en bateau mouche à Strasbourg
La balade en bateau mouche à Strasbourg

Notre bateau-mouche passe sous les ponts mis en valeur par l’éclairage et traverse le quartier de la « Petite France » qui doit son nom à un ancien hôpital qui recueillait les soldats de François 1er de retour des campagnes d’Italie pour les soigner de leurs maladies vénériennes. Quand on sait qu’à l’époque les soldats étaient plutôt des mercenaires qui venaient de tous les coins de l’Europe, on peut se demander pourquoi l’endroit où ils venaient se faire soigner de ce type de maladies honteuses s’appelait (et continue à s’appeler) la «Petite France».
On nous diffuse, sur le bateau-mouche, des commentaires sur les quartiers traversés. C’est riche en explications, mais on retiendra surtout des histoires de bourreaux et de tortures. En fait, vu l’heure tardive, la majorité d’entre nous dort déjà. Vivement le retour dans nos cabines.

Dans la nuit notre bateau largue les amarres et cap au nord pour descendre le fleuve.
Notre destination aurait dû être Francfort-sur-le-Main. Mais les éclusiers grévistes bloquant la navigation sur le Main, nous ferons escale à Mayence, à l’embouchure du Main sur le Rhin.

En attendant d’arriver à Mayence, l’équipage tente de prendre soin des passagers en leur proposant de la gymnastique. Quelques volontaires se présentent sur le pont . Il pleut ! Du coup la gym se fera dans le bar, et tant pis pour ceux qui pensaient s’y réfugier pour finir la matinée derrière un bouquin et un café. Vu le peu d’enthousiasme des passagers pour ce type d’exercices, l’expérience proposée par l’équipage ne dépassera pas le premier jour.

Les courageux de la gym
Les courageux de la gym

 

Les 30 km Mayence – Francfort ne peuvent être remontés en bateau, les écluses étant bloquées. Nous les ferons donc en car. Et, comme il continue de pleuvoir, quel enthousiasme !
Itinéraire au pied des gratte-ciels de Francfort, dont la nouvelle tour de la BCE en cours d’achèvement, dans la pénombre de l’après-midi pluvieuse, dans un car aux vitres teintées !!

On nous libère un peu du car pour nous confier à une jeune guide francophone charmante.
D’abord un bref historique qui commence à l’époque de Charlemagne par un épisode sur un gué de la rivière (le « gué des Francs » qui a donné le nom à la ville d’aujourd’hui). Francfort a longtemps été la ville d’élection, puis la ville de couronnement des empereurs germaniques. Napoléon a, un moment, été le maître de la ville. Il en a profité pour raser les remparts et les transformer en jardins.
Pour finir, les bombardements de la dernière guerre n’ont laissé subsister que peu de restes de l’ancienne ville :

  • trois maisons bourgeoises côte-à-côte ont servi pendant des siècles d’hôtel de ville (le « bomer »). C’est là qu’étaient élus les empereurs. Pour nous, français, voir que non seulement les empereurs étaient élus mais que de plus cette élection se passait dans une maison bourgeoise, nous laisse rêveurs.
Le "bomer", hôtel de ville de Francfort
Le « bomer », hôtel de ville de Francfort
  • la cathédrale St Barthélémy, en pierres roses. La guide insiste pour nous montrer un ancien retable du XVème siècle, la «dormition de la Vierge» qui représente la réunion des douze apôtres au chevet de Marie mourante, image rare dans l’iconographie chrétienne. Ce qui est remarquable avec ce retable, c’est qu’il a survécu aux bombardements de la dernière guerre, ayant été mis à l’abri peu de temps avant ceux-ci.
La cathédrale St Barthélémy de Francfort
La cathédrale St Barthélémy de Francfort
vue de l'intérieur
vue de l’intérieur

 

Retour à notre bateau avec le même car aux vitres teintées sous la même grisaille. Tout le monde dort dans le car !

Une fois à bord, l’équipage, bien conscient que la morosité de la météo doit être surpassée, entreprend de nous faire un spectacle après le dîner. Une série de petites scénettes, pas mal mâtinées d’humour hongrois. Du moins, nous croyons que c’est de l’humour hongrois, car bon nombre de membres de l’équipage, quoique parfaitement francophones, sont de nationalité hongroise.
En tout état de cause, ces quelques fantaisies nous permettront d’oublier le mauvais temps pour aller nous coucher.

Notre sommeil sera bercé par la navigation de nuit. Nous continuons à descendre le Rhin.

Lundi matin, pendant que nous petit-déjeunons (l’auteur de ces lignes garde un souvenir gourmand de ses débuts de journée passés à la salle-à-manger), notre bateau arrive à Coblence, à l’embouchure du Rhin et de la Moselle.
Ce sera notre point le plus septentrional.

Comme il n’est pas possible de naviguer sur la Moselle, tous les bateaux de croisière sont dans l’obligation d’accoster à Coblence. Ils sont tous entassés le long du même quai, un peu comme des voitures le long du même misérable bout de trottoir.
Notre bateau est en « 4ème ligne ». Il nous faudra en traverser trois autres pour pouvoir mettre un pied à terre.

Le temps est beau. Le soleil nous donne l’âme conquérante. Nous partons à la découverte de Coblence.

Où c'est-y qu'on va, dans Coblence ?
Où c’est-y qu’on va, dans Coblence ?
Les aventuriers de Coblence
Les aventuriers de Coblence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la jonction de deux voies navigables importantes, le Rhin et la Moselle, le site a forcément une histoire chargée.
L’ancien collège jésuite, maintenant aménagé en Hôtel de Ville, rappelle que Coblence a longtemps été une place catholique, peu concernée par la Réforme. Dans la cour du collège, une fontaine est surmontée d’une représentation d’un jeune plaisantin qui crache à intervalle régulier.
Certains parmi nous ont même cru que cette espèce de gavroche nous manifestait de cette façon curieuse son sentiment anti-français.

L'ancien collège jésuite
L’ancien collège jésuite
Le cracheur plaisantin
Le cracheur plaisantin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est que la présence française a compté dans l’histoire de Coblence. Si la ville n’a pas eu trop à souffrir des troupes de Louis XIV, c’est au moment de la Révolution Française que l’histoire de Coblence se mêle à la nôtre.
A cette époque, Coblence a recueilli en exil beaucoup de nobles de France, à commencer par les deux frères de Louis XVI. Coblence est devenu ainsi un foyer de contre-révolution française, ce qui a amené nos soldats sans-culotte à réagir et envahir la ville. Napoléon y installa même un Préfet qui administra la cité jusqu’à la chute de l’empereur. La très belle promenade le long du Rhin, et une curieuse mention gravée en français sur une stèle proche de la vieille église de St Castor, témoignent de cette présence du régime de Napoléon.

Promenade le long du Rhin
Promenade le long du Rhin
Église Saint Castor
Église Saint Castor

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le déjeuner qui a suivi notre visite de Coblence, une excellente choucroute, est un très bon prélude à l’après-midi qui nous attend : la vallée de la Moselle.

Remonter la Moselle jusque Cochem (60 km) est un ravissement, d’autant plus qu’il fait beau et que la lumière est douce. Nous pestons contre ces éclusiers allemands qui nous obligent à faire cette remontée en car plutôt qu’en bateau.

Remontée (en car !!!) de la vallée de la Moselle et ses vignes
Remontée (en car !!!) de la vallée de la Moselle et ses vignes

 La Moselle descend doucement vers le Rhin entre les vignes (c’est du Riesling!) et les villages recroquevillés autour de leur église et de leur château (du moins, ce qu’il en reste, les troupes de Louis XIV en ayant détruit un bon nombre).
La petite ville de Cochem, aux ruelles moyenâgeuses mal pavées et étroites, elle aussi entourée de vignes, garde un des ponts sur la Moselle. Le site est surplombé par un château d’allure médiévale en haut d’un éperon.
Le château est aussi typique que la guide qui nous le fait visiter : une sorte de Dracula blonde au fort accent rhénan.

Le Seigneur de Cochen garde la vallée de la Moselle
Le Seigneur de Cochen garde la vallée de la Moselle
Le château de Cochen
Le château de Cochen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est temps de rejoindre notre car pour rentrer. Certains parmi nous s’arrêtent aux échoppes de vin, voulant conserver un souvenir gouleyant de la Moselle.

 » . . . et du vin de Moselle,
et si t’es encore triste,
on ira voir les filles . . .  »
(J. Brel)

Non, quand on est allé le long de la vallée de la Moselle et qu’on y a gouté son vin, on n’a pas besoin d’aller voir les filles.

Nous rentrons heureux de cette belle journée.

Le lendemain, c’est la remontée Coblence-Rudesheim : le Rhin romantique.
Le vent est un peu levé, le soleil se cache par intermittence et rapidement derrière des nuages chargés. La météo est elle aussi romantique.

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                                                                                           Les forteresses du Rhin

 

 

 L’alternance des rapides et des eaux calmes et profondes, les rives en coteaux escarpés couverts de vignes et d’affleurements rocheux, les châteaux en surplomb forment le décor des légendes nombreuses et de la musique de Wagner qui envahissent nos esprits.

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Le passage de la Loreleï est le temps fort. Le Rhin fait un coude, contournant un à-pic rocheux de près de 150 m de haut. Le parcours est difficile, les rapides nombreux et la navigation délicate. Beaucoup de bateliers dans le passé, envoutés par les chants de la sirène Laure, s’y sont perdus.

Lorelei
Lorelei
Le rocher de la Lorelei sur lequel venaient s'échouer les bateaux
Le rocher de la Lorelei sur lequel venaient s’échouer les bateaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De Coblence à Rudesheim il n’y a pas un pont. Toutes les marques de la vie et de l’histoire – l’urbanisme, les églises, les châteaux, les usines, les voies ferrées au trafic incessant… – se concentrent sur les deux rives du fleuve. Le Rhin irrigue les paysages, l’économie, la culture, l’histoire.

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Rudesheim est une charmante petite ville viticole, en quelque sorte la capitale du Riesling. Nous parcourons le vignoble dans une sorte de chenille de wagonnets pour enfin atterrir dans une authentique cave de Riesling. Les dégustations nous soulent un peu, mais encore plus, l’humour très rhénan du caviste.

Et enfin, pour faire passer nos dégustations de Riesling, nous nous attardons dans un charmant musée des automates de musique. Même si bien des petites machine-instruments découvertes dans ce musée nous ont étonnés, on se demande encore pour quelle raison ce musée se situe au cœur du vignoble !

Mais à Rudesheim, il ne faut surtout pas manquer la Drosselgasse, petite ruelle au cœur de la vieille ville où nous pouvons profiter d’autres dégustations de vin dans une joyeuse ambiance musicale. Quelques-uns parmi nous y sont même retournés le soir, après le dîner !

La Drosselgasse à Rudesheim
La Drosselgasse à Rudesheim
L'orchestre automatique
L’orchestre automatique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain, mercredi, notre bateau doit remonter le Rhin jusque Mayence.
Le voyage sera long. Aussi l’équipage tente, pour remplacer la gymnastique qui de toutes évidences a eu peu d’adeptes, d’attirer les passagers dans une initiation au taïchi.
En fait, le taïchi est une autre sorte de gym, mais avec une sauce chinoise, à la quelle la majorité des passagers de la croisière n’a manifestement rien compris.
Par contre nous avons mieux compris l’autre thème de distraction suggéré par l’équipage : le pliage de serviettes. Il y eut pour çà plus d’impétrants qu’au taïchi.

au pas de course pour se réchauffer sur le pont du bateau pendant la navigation le long des beaux rivages du Rhin
au pas de course pour se réchauffer sur le pont du bateau pendant la navigation le long des beaux rivages du Rhin

 

 

L’après-midi, découverte de Mayence.

Le musée de l’imprimerie nous rappelle que Gutenberg était originaire de Mayence. Par ailleurs, on retiendra de la cathédrale qu’elle était monumentale, et de l’église St Étienne les vitraux bleus de Chagall.

Vitraux de Chagall à l’Église St Étienne
Vitraux de Chagall à l’Église St Étienne
Le Musée de Gutemberg
Le Musée de Gutemberg
La cathédrale, dominant les rues de Mayence
La cathédrale, dominant les rues de Mayence

 

 

 

Une averse orageuse à faire déborder le Rhin devient de plus en plus menaçante.Heureusement nous pressons le pas pour nous mettre à l’abri dès les premières gouttes évitant ainsi de nous faire laver nous et nos souvenirs de Mayence.

Enfin, comme il fallait bien que les passagers de la croisière entretiennent leur vivacité intellectuelle, l’équipage lance, après le dîner, une soirée « bingo ». Ne demandez pas à l’auteur de ces lignes d’expliquer les principes du « bingo », ceux-ci étant trop complexes pour lui.

La météo du jour suivant, jeudi, nous rappelle que nous sommes bientôt en automne : alternance de pluies et d’ensoleillement.
Pendant la matinée, notre bateau remonte le Rhin jusque Mannheim. Pour occuper les passagers, il est d’abord proposé un cours de danse (sans grand succès si on compte le nombre de volontaires) puis une partie du jeu du palet (là, il y a eu beaucoup plus de participants).

Dans l’après-midi, excursion en car à Heidelberg sur le Neckar, affluent du Rhin, à une vingtaine de kilomètres de Mannheim.
Heidelberg c’est la beauté, l’intelligence et la culture (très vieille université) et, enfin, c’est le romantisme. Si on ne sait pas ce qu’est le romantisme, on peut s’en approcher un peu en venant à Heidelberg.
La ville, qui est de taille moyenne, n’a pas eu à subir les bombardements de la dernière guerre. Elle occupe la rive sud du Neckar, à l’abri de son vieux pont et est dominée par le grand château gothique-renaissance des princes électeurs du Palatin, bel édifice de pierres rouges encastré dans la forêt épaisse de la colline.

Le vieux pont abrite Heidelberg
Le vieux pont abrite Heidelberg

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L’histoire d’Heidelberg tourne autour de son château, résidence des princes électeurs, et de son université, la plus vieille d’Allemagne. Cette université, en accueillant Luther au XVIème siècle, a été le berceau de la construction des principes de l’Eglise Réformée. En 1720, le dernier prince électeur d’Heidelberg décide d’aller s’installer à Mannheim. C’est le début du déclin de la ville.
Le château a été très endommagé par les troupes de Louis XIV. Depuis, il n’a jamais été complètement restauré.

Ce que Louis XIV a laissé du château d'Heidelberg
Ce que Louis XIV a laissé du château d’Heidelberg

Toutefois sa cave a pu protéger et conserver un immense tonneau de 221m3, dont l’alimentation annuelle correspondait à une sorte de taxe locale, et qui nous rappelle que nous sommes au cœur d’une région viticole.

une bonne réserve
une bonne réserve

La grande rue principale de la ville est piétonne et joyeuse. Elle débouche sur la place du marché, dont un angle est occupé par le Temple, appelé aussi l’Eglise du St Esprit.
Cette église est un peu en résumé l’histoire de la ville. La Réforme, qui se développe alors à partir de l’université, trouve un certain écho chez de nombreux habitants de la ville. Plutôt que se heurter aux catholiques, l’Eglise du St Esprit est alors divisée par un mur intérieur et peut ainsi accueillir les deux communautés : les catholiques dans le chœur, les réformés dans la nef. Ce n’est qu’en 1936 qu’elle fut complètement dédiée au culte protestant. Bel exemple historique de la recherche et de l’acceptation du compromis qui nous laisse songeurs. . .

4445Les rues d’Heidelberg

 

 

 

 

 

 

 

Sur le chemin du retour vers notre bateau à Mannheim, le soleil s’installe un peu. Du coup le chauffeur de notre car a le volant joyeux et nous chante des lieds de la région. Nous n’y comprenons rien sauf qu’il faut l’encourager à nous en chanter d’autres.
En retraversant Mannheim nous longeons le grand château baroque du début du XVIIIème siècle. Ses bâtisseurs voulaient dépasser Versailles. C’est vrai pour les dimensions, mais rien de comparable pour son esthétique et la beauté de l’environnement.
Le château d’eau, par contre, beau bâtiment cylindrique avec des motifs de décoration de style art-nouveau, trône au milieu d’un parc fleuri en centre ville. Une colonie de petits lapins s’est installée dans le parc au pied du château d’eau, ignorant les bruits de la vie urbaine. L’ensemble est plein de charme.

Le château d'eau de Mannheim
Le château d’eau de Mannheim

 

Le soir, notre dernier sur le bateau, le capitaine nous offre le dîner de gala. Les passagers se font beau (pour certains, çà fait un peu costume de noces de nos villages) et l’équipage sort le grand jeu : des plats de grande qualité, un service impeccable qui ne traine pas en longueur. Bravo à l’équipage.
Pour finir le dîner, une omelette norvégienne spécialement allumée pour Anissa et Claude, les jeunes-mariés de notre groupe. C’est le bouquet !
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Lorsque nous nous réveillons le lendemain matin, nous avons déjà Strasbourg à l’horizon. Nos têtes sont déjà dans le retour, notre chez nous.
Les bagages, le déjeuner, les taxis pour la gare, un dernier petit tour à pied dans Strasbourg,

Strasbourg sous le soleil
Strasbourg sous le soleil

le TGV et, enfin, la Gare de l’Est.

Une séparation sur un quai de gare c’est toujours un peu banal et nostalgique. Alors on ne s’éternise pas, on s’embrasse et chacun prend son métro sans espérer entendre les mélodies de la Loreleï au coin du couloir.

Récit de Michel MAURAU
Photos groupe Croisière sur le Rhin
Mise en page Olivier HOYBEL

2 réflexions sur « Croisière sur le Rhin »

  1. Pour nous les petits nouveaux du groupe des retraités, ce fut un voyage « humide » et arrosé de petits blancs fameux. Pour notre « baptême » il fut aussi agrémenté de belles découvertes tant humaines que géographiques et historiques, le tout accompagné de bonnes parties de rigolades et une très forte envie de remettre çà !

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